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BRILLOUIN, Léon

BRILLOUIN, Léon

 

Né le 7 août 1889 à Sèvres
Décédé le 4 octobre 1969





1908-1912 : École Normale Supérieure
1914 : Laboratoire de recherche radio du général Ferrié
1920 : Thèse "La théorie des solides et les quanta"
1921-1931 : Conférencier à l'École Supérieure d'Électricité
1928 : Professeur à l'Institut Henri Poincaré, chaire de physique théorique
1932-1948 : Professeur au Collège de France
1939-1941 : Directeur général de la Radiodiffusion française
1941-1942 : Université de Wisconsin (Madison)
1942-1943 : Brown University (Providence)
1943-1945 : Columbia University
1946 : Conférencier de recherche au Croft Laboratory (Harvard)
1947-1949 : Professeur de mathématiques appliquées à Harvard
1949 : Naturalisé américain
1949-1954 : IBM (New York) : Directeur de l'Éducation en électronique
1953 : Membre de la National Academy of Sciences (USA)
1954 : Professeur à Columbia University
1961 : Membre de l'Académie Internationale de Philosophie des Sciences


Bibliographie :

- La théorie des quanta et l'atome de Bohr, 1923
- Les statistiques quantiques et leurs applications, 1930
- Notions élémentaires de mathématiques pour les sciences expérimentales, 1935
- Les tenseurs en mécanique et en élasticité, 1938
- Wave Propagation in Periodic Structures, 1946
- Science and Information Theory, 1956
- La science et la théorie de l'information, 1959
- Vie, matière et observation, 1959
- Wave Propagation and Group Velocity, 1960 (avec Arnold Sommerfeld)
- Scientific Uncertainty and Information, 1964
- Relativity reexamined, 1970.






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Référence: 279

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Le beau traité d'électricité théorique de Richard Becker, n'a guère besoin d'être recommandé au public ; sa réputation est déjà faite, et à juste titre. Cet ouvrage présente l'exposé détaillé et méthodique de la théorie électromagnétique classique, sous son aspect microscopique. Le succès et la valeur de cette théorie proviennent de ce qu'elle permet de rattacher tous les phénomènes macroscopiques aux propriétés des structures électroniques qui constituent les corps matériels. C'est une étape très importante dans l'œuvre de classement et de simplification qui caractérise la physique moderne ; et l'on ne peut parler de cette belle construction de l'esprit sans évoquer les noms de Lorentz et d'Einstein, qui ont largement contribué à son édification.
Léon BRILLOUIN, Préface

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Référence: 036

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La description physique a conduit à découvrir un lien remarquable entre l'information et l'entropie. Cette similitude a été signalée il y a longtemps par L. Szilard dans une publication déjà ancienne, datant de 1929 ; il s'y révèle comme un précurseur de la théorie actuelle. Dans ce travail, Szilard fait figure de pionnier dans cette contrée inconnue que nous avons explorée dans toutes les directions. Il étudie le problème du démon de Maxwell, problème qui est une des questions importantes étudiées dans cet ouvrage. La relation entre l'information et l'entropie a été redécouverte par C. Shannon dans l'étude d'une grande variété de problèmes et nous consacrons plusieurs chapitres à cette question. Nous montrons que l'information doit être considérée comme un terme négatif figurant dans l'entropie d'un système ; en bref, l'information est de la néguentropie. L'entropie d'un système physique est souvent considérée comme une mesure de l'incertitude où l'on se trouve sur la structure de ce dernier. Nous pouvons parvenir à ce résultat par deus chemins peu différents.
Tout système physique est incomplètement défini. Nous connaissons seulement les valeurs de quelques variables macroscopiques et nous sommes incapables de définir les positions exactes ainsi que les vitesses de toites les molécules intérieures au système. Nous ne possédons qu'une information limitée et partielle sur notre système et il nous manque la plus grande partie de l'information relative à sa structure intime. L'entropie mesure le manque d'information ; elle nous donne la quantité totale d'information qui fait défaut et qui est relative à la structure ultra-microscopique du système.
Cette façon de voir est exprimée par le principe de néguentropie de l'information qui se présente comme une généralisation immédiate du second principe de la thermodynamique puisque l'entropie et l'information doivent être étudiées de pair et ne peuvent être envisagées séparément. Le principe de néguentropie de l'information se trouve vérifié dans un grand nombre d'exemples variés, tirés de la physique théorique, dans son état actuel. Le point fondamental est de montrer que toute observation ou expérience effectuée sur un système physique conduit automatiquement à un accroissement de l'entropie du laboratoire. Il est alors possible de comparer la perte de néguentropie (accroissement de l'entropie du laboratoire) à la quantité d'information obtenue. Le rendement d'une expérience peut être défini comme le rapport de l'information obtenue à l'accroissement concomitant de l'entropie. Ce rendement est toujours inférieur à l'unité conformément au principe de Carnot généralisé. Des exemples montrent qu'il ne peut être voisin de l'unité que dans quelques cas particuliers ; dans les autres cas il est très petit.
Léon BRILLOUIN, Introduction

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Bel ouvrage qui servira une grande cause. Nous a-t-on assez dit que les théories relativistes et tensorielles n'étaient que des constructions mathématiques dont le physicien n'avait que faire. Bien plus, je pourrais citer des physiciens qui enseignent encore qu'on ne doit pas avoir recours à ces constructions dans un domaine véritablement physique ! Léon Brillouin écrit le présent livre pour que le physicien s"arme des méthodes nouvelles qui d'ailleurs commencent à dater.
Le Calcul tensoriel, ou Calcul différentiel absolu, date de Riemann, Christoffel, Voigt, Bianchi, Ricci et Levi-Civita. Il doit des perfectionnements merveilleux à Élie Cartan. La Théorie des surfaces ne peut plus s'en passer, la cristallographie, la simple mécanique, l'élasticité, la thermodynamique des solides l'exigent impérieusement.
Nous n'avons jamais manqué de dire toute notre admiration pour l'œuvre d'Albert Einstein, et cependant c'est un fait qu'il n'y a pas de calcul einsteinien. Einstein a seulement eu recours à des théories métriques et nous a montré comment on pouvait en faire surgir des lois physiques. 
Tel est le beau thème qui est repris par M. Léon Brillouin. Disons tout de suite que ce thème est étendu au delà de l'équation de d'Alembert, vers la Mécanique ondulatoire. Et il semble qu'il y ait là un lot de grandes idées, lot bien suffisant pour présenter dignement l'ouvrage. 
Adolphe BUHLL'Enseignement Mathématique, Vol. 37 (1938)

 

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