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CATALAN, Eugène

CATALAN, Eugène

 

Né le 30 mai 1814 à Bruges
Décédé le 14 février 1894 à Liège





Élève de l'École Polytechnique, il renonça aux Ponts et Chaussées pour s'adonner à l'enseignement, et professa les mathématiques.
Il prit part à la révolution de 1848, refusa de prêter serment à l'Empire, et redevint professeur libre. 
En 1865, il alla occuper une chaire d'Analyse à l'Université de Liège.
Outre de nombreux et savants mémoires, on lui doit des ouvrages classiques très estmés.

Ouvrages :
Éléments de géométrie, 1845 et 1865
Théorèmes et Problèmes de Géométrie élémentaire, 1852 ; six éditions, la dernière en 1879
Traité élémentaire de Géométrie descriptive, 2 vol., 1852 ; cinq éditions, la dernière en 1881
Manuel du Baccalauréat ès sciences, 1852 ; douze éditions
Manuel des Candidats à l' École polytechnique, ,1857
 Traité élémentaire des séries, 1860
Cours d'Analyse de l'Université de Liège, 1870 ; 2e édition, 1880
Application de l'Algèbre au Code civil. L'Article 757, 1862 ; 2e édition, 1871
Histoire d'un concours, 1865 ; 2e édition, 1867
Notions d'Astronomie (trois éditions)
Mélanges mathématiques, 3 vol., 1885-1888







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Référence: 289

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Le Traité élémentaire des séries renferme, comme l'auteur le dit avec raison, beaucoup plus de choses qu'on ne serait tenté de le croire au premier abord. Dans aucune partie de l'analyse, en effet, M. Catalan n'est plus dans son propre domaine que dans la théorie des séries. C'est un sériéiste, comme l'appelait Terquem ; il connaît les séries une à une, comme nous connaissons les propositions élémentaires de la Géométrie.

Dans son livre, il expose les vrais principes de la théorie de ces expressions remarquables, sur lesquelles le XVIIIe siècle avait accumulé tant de nuages ; il les expose avec une telle profusion d'exemples et d'applications que le lecteur en est ébloui et presque épouvanté. Chemin faisant, il relève les erreurs et les contradictions des esprits attardés qui osent encore traiter les séries divergentes ou indéterminées, de la même manière que si elles étaient convergentes.
Partout, en un mot, il se souvient de cette vérité si importante et qu'il a d'ailleurs inculquée dans tous ses autres ouvrages : l'infini, en mathématiques, n'est qu'une manière de parler ; en réalité, il s'agit de limite quand on parle de l'infini (Gauss).
Paul MANSION

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