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van der WAALS, Johannes Diderik

van der WAALS, Johannes Diderik

 

PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1910

Né le 23 novembre 1837 à Leyde, Pays-Bas
Décédé le 8 mars 1923 à Amsterdam, Pays-Bas

 

Physicien hollandais

 

Extrait de Les Prix Nobel de Physique et de Chimie, Union Européenne d'Éditions, Monaco, 1962
« van der Waals fit ses études aux Universités de Leyde, de Deventer et de La Haye et se spécialisa dans la physique.
En 1873, il est reçu docteur. Puis il fut nommé professeur à Deventer et à La Haye.
De 1877 à 1907, il occupa la chaire de physique à l'Université d'Amsterdam.
Son ouvrage le plus important, publié en 1873, porte sur la continuité des états gazeux et liquide. van der Waals suppose les fluides comme composés d'un grand nombre de particules mobiles invariables douées d'étendue et d'une attraction qui ne s'exerce qu'à de très petites distances. Cette théorie développée au cours de nombreux travaux subséquents conduisit van der Waals à d'importants résultats qui paraissent conformes à l'expérience.
Il a publié également de remarquables mémoires sur d'autres questions de physique (formule de la dissociation électrolytique, théorie thermodynamique de la capillarité, la statique des fluides, etc.).
En 1900, il est élu correspondant de l'Académie des Sciences de Paris, puis en 1910, membre étranger associé.
Il reçut le Prix Nobel de Physique en 1910, pour ses travaux concernant l'équation de l'état d'agrégation des gaz et des liquides.
Il est l'auteur de la "formule de van der Waals", sur la compressibilité des gaz aux diverses températures. »







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Référence: 325

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En résumé, la théorie inaugurée par M. Van der Waals conduit à considérer les deux états, liquide et gazeux, comme se confondant, sans discontinuité essentielle, en un seul état, l'état fluide, dont toutes les propriétés découlent d'une équation caractéristique unique.
En principe, cette équation permet de représenter théoriquement les lois de la compressibilité à l'état liquide et à l'état gazeux, les éléments du point critique, les tensions de la vapeur saturée et du liquide à l'état de saturation. On peut en conclure, par la formule de Clapeyron, la chaleur latente de vaporisation ; les formules générales de la thermodynamique permettent, enfin, d'ajouter à ces conséquences, déjà si nombreuses, le calcul théorique de la différence des chaleurs spécifiques sous pression constante et à volume constant, ainsi que l'expression, à une fonction de la température près, de la chaleur spécifique à volume constant.
En fait, cette équation n'est qu'une première approximation ; les vérifications expérimentales démontrent bien son exactitude générale, mais il est indispensable de lui faire subir certaines modifications pour obtenir avec rigueur la représentation numérique des phénomènes. Un essai, dans cette voie, a déjà été fait par Clausius et de nouveaux efforts seront encore nécessaires ; mais dans son état actuel, la théorie de M. Van der Waals peut être considérée comme représentant dans leur allure générale, une classe fort étendue de phénomènes naturels. C'est par de telles synthèses que s'édifient les théories physiques.
Émile SARRAU, Préface

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