Né le 15 avril 1707
à Bâle, Suisse
Décédé le 7 septembre 1783 à Saint-Pétersbourg, Russie
Extrait de l'Histoire des mathématiques, t. II, par W. W. Rouse BALL,
1907
« Fils d'un
ministre luthérien qui s'était fixé à Bâle, il fit ses études dans sa ville
natale sous la direction de Jean Bernoulli et s'y lia avec ses fils Daniel et
Nicolas pour toute sa vie. Lorsque, sur l'invitation de l’impératrice, ceux-ci
se rendirent en Russie, en 1725, ils lui procurèrent dans ce pays une situation
qu’il échangea en 1733 pour la chaire de mathématiques laissée vacante par
Daniel. La rigueur du climat lui causa une maladie des yeux et, en 1735, il
perdit complètement l’usage d’un oeil.
En 1741 il se
rendit à Berlin à la requête, ou plutôt sur l’ordre de Frédéric-le-Grand ; il y
séjourna jusqu’en 1766, y fut remplacé par Lagrange et revint en Russie.
Deux ou trois ans après son retour à Saint-Pétersbourg, il devint aveugle ;
malgré cette infirmité et, bien que sa maison et beaucoup de ses mémoires
eussent été brûlés en 1771, il y refit et perfectionna la plupart de ses
anciens écrits. Il mourut d’apoplexie.
On peut résumer
l’œuvre d’Euler en disant : qu’en analyse il créa beaucoup, qu’il reprit
l’étude de presque toutes les branches des mathématiques pures alors connues,
les complétant dans leurs détails, et dans leurs démonstrations, les disposant
sous une forme bien ordonnée. Un pareil travail est très important et c’est une
bonne fortune pour la science qu’un homme du talent d’Euler le mène à bonne
fin.
Euler mit au jour
un nombre immense de mémoires sur toutes sortes de sujets mathématiques. Voici
ses principales œuvres.
En premier lieu il
écrivit en 1748 son Introductio in
Analysin Infinitorum, ouvrage composé pour servir d’introduction aux
mathématiques pures.
[...].
L’Analysis Infinitorum fut suivie en
1755 des Institutiones Calculi
Differentialis auquel il devait servir d’introduction. C’est le premier
livre classique sur le calcul différentiel qu’on puisse considérer comme complet,
et l’on peut dire qu’il a servi de modèle à beaucoup de traités modernes
concernant le même sujet.
[...].
Cette série d’ouvrage fut complétée par la publication en trois volumes, de
1768 à 1770, des Institutiones Calculi
Integralis ; on y trouve insérés les résultats de plusieurs anciens
mémoires d’Euler sur le calcul intégral et sur les équations différentielles.
[...].
Les problèmes classiques des courbes isopérimètres, de la brachistochrone dans
un milieu résistant et la théorie des géodésiques (qui tous avaient été
proposés par son maître Jean Bernoulli) avaient attiré de bonne heure
l’attention d’Euler ; c’est en les résolvant qu’il fut amené au Calcul des
variations. Il en exposa l’idée générale dans son Curvarum maximi minimeve proprietate gaudentium inventio nova ac
facilis, publiée en 1744, mais le développement
complet du nouveau calcul fut l’œuvre de Lagrange, 1759.
[...].
En 1770 Euler publia son Einleitung zur
Algebra en deux volumes. Une traduction française, avec des additions
nombreuses et importantes de Lagrange, parut en 1794 ; on y annexa un
traité d’arithmétique d’Euler.
[...].
Les quatre ouvrages que nous venons d’indiquer
renferment la majeure partie des travaux d’Euler sur les mathématiques pures.
Il écrivit également de nombreux mémoires sur presque toutes les branches des
mathématiques appliquées et de la physique mathématique. »
Référence: 291
A reparaître
Euler écrivit en 1748 son Introductio in Analysin Infinitorum, ouvrage composé pour servir d'introduction aux mathématiques pures. Il est divisé en deux parties.
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Référence: 247
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72,00 €
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