Né en 1760 à Saint-Victor-de -Malescours (Haute-Loire)
Décédé le 3 octobre 1822 à Paris
Mathématicien français
Extrait de l'article PEYRARD (François) de la Nouvelle Biographie générale publiée sous la direction de M. le Dr HOEFER, Paris, Firmin Didot Frères, 1862
Après avoir été bibliothécaire à l'École Polytechnique, il fut pourvu en 1807 de la chaire de mathématiques au lycée Bonaparte.
On le chargea sous l'Empire de différentes missions scientifiques en Italie, et ses services lui valurent une pension ; malgré cela il tomba, par défaut de conduite, dans le plus grand dénuement, et alla mourir à l'hôpital Saint-Louis.
Plusieurs de ses ouvrages ont été cités avec distinction dans les rapports de l'Institut. Il a composé :
- De la Nature et de ses lois, Paris, 4e édit., 1794
- Précis des principales descentes qui ont été faites dans la Grande-Bretagne, Paris, 1798
- Alphabet français, 1805
- Statique géométrique démontrée à la manière d'Archimède, Paris, 1812
- Principes fondamentaux de l'arithmétique, Paris, 1822
Outre une version des Poésies complètes d'Horace, 2 vol., 1803, faite d'après l'abbé Batteux, il a traduit les Œuvres d'Archimède, 1807, et les Œuvres d'Euclide, 3 vol., 1814-1818.
Ces deux traductions sont regardées comme les meilleures et les plus complètes que l'on possède.
Peyrard a encore revu et augmenté le Cours de mathématiques de Bezout, 5 vol., 1793-1805, qui a eu plusieurs éditions.
Référence: 256
Euclide vivait du temps de Ptolémée-Lagus, vers l'an 272 avant l'ère vulgaire ; Archimède l'a cité dans plusieurs de ses livres. Ptolémée ayant demandé à Euclide s'il n'y avait pas de manière plus facile que la sienne pour apprendre la Géométrie, Euclide répondit qu'il n'y avait pas de chemin royal pour arriver à cette science. C'est tout ce que nous savons d'Euclide : on ignore même quelle fut sa patrie. |
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