Né le 1er juillet 1796 à Paris
Décédé le 22 août 1832 à Paris
Fils de Lazare Carnot
Extrait de l’article Carnot (Sadi), par René Taton, Dictionnaire des biographies, PUF, 1958
« Il naquit à Paris
le 1er juillet 1796. Reçu à l’ École Polytechnique à l’âge de seize ans, en
1812, il sortit dans le corps du génie, mais obtint d’être mis en disponibilité
en 1819.
Il consacra les années qui suivirent à la recherche et à la réflexion ; suivant
différents cours, visitant des usines, il acquit de solides connaissances
théoriques et techniques.
Une brochure qu’il publia en 1824 sous le titre de Réflexions sur la puissance motrice du feu a suffi à assurer
sa gloire ; elle contient en effet de nombreux résultats nouveaux de la plus
haute importance, en particulier le premier principe de la thermodynamique,
connu aujourd’hui sous le nom de principe de Carnot. Mais cette publication
n’eut que peu de répercussions immédiates ; ce n’est qu’après avoir été commentée
en 1834 par Clapeyron qu’elle contribua à la naissance de la
thermodynamique. Le second grand principe de cette science a été également
découvert par Carnot, mais ses écrits sur ce sujet, restés inédits jusqu’en
1878, n’ont eu aucune influence sur le progrès de la science.
En 1826, Sadi Carnot reprit du service dans l’armée, mais en 1828, il
démissionna définitivement pour se remettre au travail scientifique.
Très fatigué après une attaque de scarlatine qui avait mis ses jours en danger,
il fut l’une des premières victimes de l’épidémie de choléra de 1832. Il mourut
à Paris le 22 août 1832, laissant une œuvre aussi brève qu’importante. »
Référence: 069
A reparaître On rencontre de loin en loin dans l'histoire des sciences quelques œuvres, écloses en quelque sorte spontanément et ne pouvant être rangées dans les cadres antérieurs. Parmi elles figurent au premier plan l'œuvre de Sadi Carnot. Le fils aîné de Lazare Carnot fut un précurseur prodigieux, dont les vues profondes devancèrent considérablement son temps, et ses Réflexions sur la puissance motrice du feu, parues en 1824, ont ouvert à la science des voies entièrement nouvelles. |
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