Né le 7 octobre 1885 à Copenhague
Décédé le 18 novembre 1962 à Copenhague
1903 : Entre à
l'Université de Copenhague
1907 : Médaille d'or de l'Académie royale danoise des sciences et lettres
1911 : Thèse sur la théorie des électrons dans les métaux
1913 : Nommé à l'Université de Copenhague. Articles sur la théorie quantique de
l'atome
1916 : Chaire de physique théorique à l'Université de Copenhague
1918 : Premier article sur la théorie quantique des spectres de raies
1922 : Prix Nobel de physique
1922 : Article sur le tableau périodique des éléments
1924 : Article BKS (Bohr-Kramers-Slater)
1927 : Formulation du principe de complémentarité. Discussion avec Einstein sur
les fondements de la mécanique quantique
1933 : Article sur le problème de la mesure dans l’électrodynamique quantique
1936 : Publication de son modèle de la goutte d’eau pour le noyau atomique
1939 : Président de l’Académie royale danoise des sciences
1947 : Décoré de l’Ordre de l’Éléphant
1952 : Premier directeur de la section théorique du CERN
Citations :
« Très souvent je n’étais
que son auditeur dans un processus de réflexion à voix haute. J’admirais
beaucoup Bohr. Il me semblait être le penseur le plus profond que j’eusse
jamais rencontré. Je dirais que ses pensées étaient d’un genre plutôt
philosophique. Je ne les comprenais pas tout à fait, bien que je me sois démené
comme un beau diable pour y parvenir. Ma propre façon de penser consistait
plutôt à mettre l’accent sur les idées qui pouvaient être exprimées en termes
d’équations, alors que nombre de pensées de Bohr avaient un caractère plus
général, et étaient plutôt éloignées des mathématiques. Mais j’étais néanmoins
fort heureux d’avoir ce contact étroit avec Bohr et, comme je l’ai déjà dit, je
ne sais exactement dans quelle mesure le fait d’écouter ces réflexions de Bohr
n’a pas influencé mon oeuvre personnelle. »
Paul A. M. Dirac
, Proc. of the Intl. School of Physics, «
Enrico Fermi », vol. 57, p. 134, in Les
physiciens modernes et leurs découvertes, par Emilio Segré, Fayard, 1984,
p.179.
« Que ces fondements contradictoires et peu sûrs aient suffi à un homme doué de
l’instinct et de la perspicacité uniques de Bohr pour découvrir la loi capitale
des raies spectrales et des couches électroniques de l’atome en même temps que
leur signification du point de vue chimique, m’apparut comme un miracle et
apparaît encore comme tel aujourd’hui. C’est la forme la plus élevée de la
musicalité dans la sphère de la pensée. »
Paul Arthur Schilpp
, Albert Einstein Philosopher-Scientist,
p. 46, in Les physiciens modernes et
leurs découvertes, Emilio Segré, Fayard, 1984, p. 172.
Bibliographie :
1911 : Studier over metallernes
elektrontheori
1963 : On the Constitution of Atoms and
Molecules
1918-1922 : On the Quantum Theory of line Spectra, I-III, Det Kgl. Danske Videnskabernes Selskabs Skrifter,
naturvidenskabelig-matematisk Afdeling, 4, n. 1
1923 : The structure of the Atoms (Nobel lecture), Nature, 112
1924 : The Quantum Theory of Radiation
(avec H. A. Kramers et J. C. Slater), Philosophical Magazine, 47
1932 : La Théorie atomique et la
description des phénomènes
1933 : Zur Frage der Messbarkeit der eletromagnetischen Feldgrössen (avec L.
Rosenfeld) Det Kgl. Danske Videnskabernes
Selskabs, matematisk-fysiske Meddelelser, 12, n. 8
1936 : Neutron Capture and Nuclear Constitution, Nature, 136
1939 : The Mechanisme of Nuclear Fission
(avec J.A. Wheeler), Physical
Review, 56
1948 : The penetration of Atomic Particles Through Matter Det Kgl. Danske Videnskabernes Selskabs, matematisk-fysiske Meddelelser,18,
n. 8
1958 : Atomic Physics and Human Knowledge
1963 : Essays 1958-1962 on Atomic Physics
and Human
Référence: 153
En 1913 un physicien danois, Niels Bohr, étendit la notion de quantification de l'énergie radiante, due à Planck, à l'énergie mécanique des électrons à l'intérieur des atomes. Introduisant des « règles de quantification » spécifiques pour les systèmes mécaniques de dimensions atomiques, il aboutit à une interprétation logique du modèle planétaire de l'atome qui, établi par Ernest Rutherford sur une base expérimentale solide, se trouvait pourtant en nette contradiction avec tous les concepts fondamentaux de la physique classique. Ayant calculé les énergies des divers états quantiques discrets de certains électrons atomiques, Bohr interpréta l'émission lumineuse comme l'éjection de quanta de lumière, chaque quantum de lumière étant éjecté avec une énergie égale à la différence entre celle de l'état quantique initial et de l'état quantique final d'un électron atomique. Ses calculs lui permirent d'expliquer en détail les raies spectrales de l'hydrogène et de certains éléments plus lourds, problème qui avait intrigué les spectroscopistes pendant des dizaines d'années. La première publication de Bohr relative à la théorie quantique de l'atome fut à l'origine de développements foudroyants. Au cours d'une seule décennie, grâce aux efforts conjugués de théoriciens et d'expérimentateurs appartenant à de nombreux pays, les propriétés optiques, magnétiques et chimiques de divers atomes furent comprises en détail. |
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