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de CONDORCET, Antoine-Nicolas

de CONDORCET, Antoine-Nicolas

 

Né le 17 avril 1743 à Ribemont (Aisne)
Décédé le 29 mars 1794 à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine)

 

 

 

 Extrait de l’article Condorcet (Antoine-Nicolas), par J. Ardoino, Dictionnaire des biographies, PUF, 1958

« Condorcet est sans doute un des guides les plus influents de la Révolution. Mais il est plus essentiellement encore un théoricien du progrès, disciple des physiocrates en histoire, précurseur du positivisme, il annonce déjà la science sociale. Enfin il est homme d’action.
« Mathématicien de génie et académicien, il se fait journaliste et député... prend part , soit qu’il les réfléchisse, soit qu’il les dirige, à toutes les décisions législatives importantes de la grande époque (1789-1793) » (F. Alengry).
Né le 17 avril 1743, à Ribemont (Aisne), descendant d’une ancienne famille du Dauphiné, il fait ses études au Collège des Jésuites de Reims, et ensuite au Collège de Navarre à Paris.
À 16 ans, il soutient avec éclat devant Clairaut, d’Alembert et Fontaine, une thèse d’analyse mathématique. Il entre à l’Académie des Sciences en 1769. Quatre ans plus tard il en devient secrétaire perpétuel.
Après son Essai sur le calcul intégral, et son mémoire sur le Problème des trois corps, il est considéré comme l’un des deux plus grands géomètres d’Europe.
Après avoir publié Les lettres d’un théologien (1774) et L’éloge des académiciens, il annote les Pensées de Pascal, et les Lettres d’Euler. Il fournit des articles à l’Encyclopédie (monopole, monopoleur).
Il obtient un prix à Berlin pour une Théorie des comètes.
En 1782, il entre à l’Académie française. Entre temps et jusqu’en 1786, il publie de nombreux ouvrages sur l’économie politique. Il y soutient les vues de son ami Turgot. Il édite en 1785 deux importants ouvrages Sur la constitution et les fonctions des assemblées provinciales, et surtout l'Essai sur l'application de l'analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix.
Député de Paris à l’Assemblée législative, il vote avec les Girondins et travaille à la Constitution. Mais la « girondine » est écartée, ses partisans sont mis hors la loi. Condorcet, un moment respecté, est accusé à son tour. Il échappe pendant huit mois aux recherches, et compose son œuvre maîtresse : L’esquisse des progrès de l’esprit humain.
Arrêté à Clamart, et transféré à Bourg-la-Reine, il s’empoisonne dans sa prison, et meurt le 29 mars 1794. »







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Mon but est de faire connaître le grand homme que fut Euler et l'œuvre immense qui a immortalisé son nom, ce nom qui mérite d'être connu de tous, même des personnes étrangères aux sciences mathématiques, puisque tous nous jouissons de progrès techniques insoupçonnés qui, directement, sont dus au labeur acharné de Léonard Euler.
Louis-Gustave DU PASQUIER, Préface

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