Né le 21 mars 1768
à Auxerre
Décédé le 16 mai 1830 à Paris
Extrait de l'article FOURIER (Joseph), par René Taton, Dictionnaire des biographies, PUF, 1958
« Élève puis
professeur de mathématiques au collège bénédictin d'Auxerre, il abandonna les
ordres pendant la Révolution.
Ayant suivi très
brillamment les cours de l'École Normale de l'an III, il fut bientôt chargé de
la chaire d'analyse et de mécanique à l'École Polytechnique.
Il participa à
l'expédition d'Égypte et fut nommé par Bonaparte secrétaire perpétuel de
l'Institut d'Égypte et désigné comme commissaire français auprès du divan du
Caire. Il ne quitta l'Égypte qu'après la capitulation et fut nommé dès 1802
préfet de l'Isère, poste qu'il conserva jusqu'à la seconde Restauration. Devenu
ensuite chef du bureau de la statistique du département de la Seine, il fut élu
à l'Académie des Sciences en 1817 ; en 1822, il fut désigné comme secrétaire
perpétuel et, en 1826, élu à l'Académie française.
Ses travaux, aussi importants qu'originaux, se
rapportent à l'algèbre, à l'analyse et, surtout à la physique mathématique. Sa Théorie analytique de la chaleur,
rédigée alors qu'il était préfet de Grenoble, a servi de modèle pour les
travaux ultérieurs de physique mathématique. »
Référence: 046
La théorie de la chaleur de Fourier est un des premiers exemples de l'application de l'analyse à la physique ; en partant d'hypothèses simples qui ne sont autre chose que des faits expérimentaux généralisés, Fourier en a déduit une série de conséquences dont l'ensemble constitue une théorie complète et cohérente. Les résultats qi'il a obtenus sont certes intéressants par eux-mêmes, mais ce qui l'est plus encore est la méthode qu'il a employée pour y parvenir et qui servira toujours de modèle à tous ceux qui voudront cultiver une branche quelconque de la physique mathématique. |
75,00 €
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