Né le 30 avril 1777 à
Brunswick
Décédé le 23 février 1855 à Göttingen
Extrait de l'article Gauss (Carl Friedrich),
par René Taton, Dictionnaire des biographies, PUF, 1958
L'un des plus illustres
mathématiciens de tous les temps, Gauss naquit à Brunswick le 30 avril 1777
d’une famille très modeste.
Sa précocité pour le calcul numérique attira l’attention du duc de Hanovre
qui assuma les frais de son éducation. Après des études mathématiques
poursuivies à Göttingen et à Helmstädt, Gauss soutint une brillante thèse de
doctorat à Brunswick en 1799.
Ayant déjà fait dès cette époque plusieurs découvertes de la plus haute
importance, il publia en 1801 un traité de théorie des nombres d’un intérêt
exceptionnel, ses Disquisitiones Arithmeticae (trad. fr., 1807).
Après avoir décliné l’offre d’une chaire d’Université, il accepta en 1807
la direction de L’Observatoire de Göttingen, poste qu’il conserva jusqu’à sa
mort. Menant une existence calme et retirée, Gauss put continuer ainsi ses fécondes
recherches dans les domaines les plus divers des mathématiques et de leurs
applications : théorie des nombres, algèbre, analyse, astronomie, mécanique
céleste, géométrie infinitésimale, calcul des probabilités, physique
mathématique, géodésie, etc.
Esprit génial doué d’un exceptionnel pouvoir de pénétration et de
remarquables qualités de synthèse, il sut, dans ces divers domaines, mettre en
lumière de nombreux résultats nouveaux en même temps que des méthodes
originales, caractérisées par un haut souci de rigueur et de rares qualités
d’élégance. Craignant les polémiques et ne voulant publier que des travaux
parfaitement au point, Gauss garda secrètes certaines de ses découvertes, telle
celle des géométries non-euclidiennes.
Cependant son influence directe sur le progrès des mathématiques au XIXe
siècle fut immense et à sa mort, survenue le 23 février 1855 à Göttingen, il
était unanimement considéré comme le plus grand mathématicien de la première
partie du XIXe siècle.
Référence: 054
Dans la première année du siècle, Gauss fit paraître les Disquisitiones arithmeticae (Leipzig, 1801). Une traduction française, les Recherches arithmétiques (Paris, 1807), est due à Poullet-Delisle. Depuis, de nombreuses éditions de cet ouvrage admirable ont été publiées dans plusieurs langues, et notamment la version originale, en langue allemande, pour laquelle l'auteur n'avait pu trouver d'éditeur. |
64,00 €
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Référence: 332
J'ai réuni dans cet ouvrage les divers écrits publiés par Gauss sur la Méthode des moindres carrés. |
38,00 €
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Référence: 293
Parmi les mémoires courts de Gauss, les Disquisitiones generales circa superficies curvas constituent peut-être le travail le plus parfait d'un point de vue stylistique ; l'approche de Gauss est analytique, directe et concise. Gauss avait bien raison de le considérer comme une présentation complète et plutôt satisfaisante de ses idées en géométrie. |
27,00 €
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Référence: 327
On trouvera assez étonnant que le problème général : |
72,00 €
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