Né le 30 octobre
1844 à Rouen (Seine-Maritime)
Décédé le 21 mai
1889 à Versailles (Yvelines)
Mathématicien
français
Extrait de l'article Halphen (Georges-Henri), par René Taton,
Dictionnaire des biographies, PUF,
1958
Il sortit de l'École Polytechnique dans le corps de
l’artillerie et consacra ses loisirs à la recherche mathématique. Répétiteur
d’analyse à l’École Polytechnique de 1872 à 1886, il démissionna de ce poste
pour reprendre du service actif dans l’armée, tout en poursuivant ses travaux
mathématiques.
Son œuvre, animée par un grand souci de concision et d’élégance, se rapporte
surtout à la théorie des fonctions elliptiques, des courbes algébriques et à
celle des invariants.
Référence: 220
Le premier Volume est consacré tout entier à la théorie ; dans les treize premiers Chapitres, elle est exposée complètement et sans faire appel à la théorie générale des fonctions ; dans le quatorzième, l'auteur retrouve les mêmes résultats en s'appuyant sur les principes de l'Analyse moderne. A-t-il voulu par là montrer, par un exemple éclatant, la puissance de cette analyse qui conduit, en si peu de pages, à un but que l'on ne pouvait atteindre sans elle qu'à l'aide de tant de génie et au prix de tant d'efforts ? Non, son but est tout différent et il l'explique lui-même dans sa Préface : ses premiers Chapitres n'ont pas été écrits pour les géomètres de profession ; sans doute, ils trouveront beaucoup à y apprendre et ils se réjouiront d'y rencontrer le spectacle de nombreuses difficultés vaincues et d'une sorte de gageure gagnée. Mais cette première partie de ce grand Ouvrage est avant tout destinée aux savants qui veulent devenir capables d'appliquer ces transcendances à la Mécanique et à la Physique, et qui ne sont pas au courant des travaux de Cauchy. Ils pourront y étudier la théorie des fonctions elliptiques réduite à une sorte de Trigonométrie, un peu plus compliquée que celle qu'on enseigne aux élèves d'élémentaires, et n'auront besoin que de connaître la définition des intégrales réelles. |
205,00 €
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