Né le 9 septembre 1805 à Lampersloch (Bas-Rhin)
Décédé le 6 mai 1884 à Lorient (Morbihan)
Mathématicien et physicien français
Ancien élève de l'École Polytechnique
Extrait de l’article REECH (Ferdinand) du "Grand
Dictionnaire universel du XIXe siècle", par Pierre Larousse
« Il devint ingénieur de la marine, puis fut nommé directeur de
l'École spéciale d'application du génie maritime à Paris. On lui doit :
- Mémoire sur les machines à vapeur
et leur application à la navigation, 1844
- Rapport à l'appui du projet des
machines du Brandon dressé en exécution d'une dépêche du 6 août 1842, 1844
- Cours de mécanique d'après la nature généralement flexible et élastique des corps, 1852
- Théorie générale des effets
dynamiques de la chaleur, 1854
- Machine à air d'un nouveau système,
1855
- Théorie de l'injecteur automoteur
des chaudières à vapeur de M. Giffard, 1860
etc. »
Référence: 309
La manière dont Reech présente les notions fondamentales de la Mécanique a une rigueur comparable à celle de la plupart des théories physiques. La graduation des forces par des fils tendus n'est pas une pure conception théorique ; c'est un procédé expérimental réel. C'est par des dynamomètres que les ingénieurs mesurent les grandes forces et les physiciens eux-mêmes mesurent les petites par la torsion (phénomène analogue à la tension) du fil d'une balance de Coulomb. Sans doute, Reech est obligé de supposer l'existence de fils parfaitement élastiques et sans masse, qu'on ne trouve pas dans la nature. Mais quand on définit la température d'un corps et surtout la température d'un corps qui se refroidit ou s'échauffe très vite, comme font les explosifs, par exemple, n'est-on pas obligé de supposer des thermomètres infiniment petits qui ne se rencontrent pas davantage ? |
60,00 €
*
|
|