Né le 7 septembre 1884 à Lyon
Décédé en mars 1955
Mathématicien français
Extrait de L'Enseignement Mathématique, Vol 2 (1956), p. 217-218
« Né à Lyon en 1884, Georges Valiron fit ses études secondaires dans sa ville natale. Puis, il entra à l'École Normale Supérieure, et fut reçu premier au concours de l'Agrégation des sciences mathématiques en 1908.
Il exerça ensuite pendant quatre ans dans l'enseignement secondaire, notamment à Besançon, où il eut parmi ses élèves André Bloch.
Boursier Commercy en 1912-1914, il passa sa thèse à la Faculté des sciences de Paris en juin 1914. Mobilisé peu après, il termina la guerre comme sous-lieutenant d'artillerie.
Revenu à la vie civile en 1919, il fit partie du groupe de personnalités éminentes qui furent envoyées à l'Université de Strasbourg. Il y enseigna jusqu'en 1931, puis la Faculté des sciences de Paris l'attira à elle. Depuis 1941, il occupait la chaire de calcul différentiel et intégral. En même temps, il enseignait à l'École Polytechnique.
Honoré par cinq prix de l'Académie des sciences, dont le Grand prix des sciences mathématiques en 1931, il reçut la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur en 1954.
La réputation mondiale incontestée de Georges Valiron lui valut à de multiples reprises, des invitations à faire des cours ou des conférences à l'étranger: en Angleterre, en Belgique, en Suisse, aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Égypte. Partout, les contacts avec les mathématiciens étrangers furent fructueux. Pour ne citer qu'un exemple, rappelons que c'est M. Collinwood, dont on connaît les beaux travaux et leur parenté avec ceux de Georges Valiron, qui en 1922, alors jeune mathématicien sorti de Cambridge, seconda Georges Valiron en acceptant de tenir le rôle de traducteur, et en donnant des compléments.
Après ce bref aperçu sur la carrière de Georges Valiron, l'entreprise de résumer son oeuvre immense apparaît redoutable: il n'est possible que d'insister sur les résultats fondamentaux extraits de plus de 200 mémoires, articles ou notes. La théorie des fonctions entières, holomorphes ou méromorphes, qu'il a surtout travaillé, lui doit d'avoir fait des progrès énormes. »
Henri Milloux (Bordeaux)
Ouvrages :
- Sur les fonctions entières d'ordre nul et d'ordre fini, et en particulier sur les fonctions à correspondance régulière (Thèse soutenue le 20 juin 1914)
- Lecture on the general theory of integral functions, 1923
- Fonctions entières et fonctions méromorphes, 1925
- Théorie générale des séries de Dirichlet, 1926
- Familles normales et quasi-normales de fonctions méromorphes, 1929
- Fonctions convexes et fonctions entières, 1932.
- Sur les valeurs exceptionnelles des fonctions méromorphes et de leurs dérivées, 1937
- (avec Paul Appell) Analyse mathématique, 1938
- Direction de Borel des fonctions méromorphes, 1938
- Théorie des fonctions, 1942
- Théorie des fonctions, 1942 (3e éd., 1966)
- Équations fonctionnelles. Applications, 1945 (2e éd., 1950)
- Fonctions analytiques, 1954
- Fonctions entières d'ordre fini et fonctions méromorphes, 1960 (textes revus par Henri Milloux)Set Theory Without Variables, 1987
Référence: 174
A reparaître Le présent volume des « Œuvres de Henri Poincaré » contient tous les mémoires ou notes relatifs à la théorie générale des fonctions analytiques d'une ou plusieurs variables, et à la théorie des fonctions abéliennes ou connexes. On y a joint quelques notes brèves sur les séries trigonométriques, préliminaires aux travaux d'Astronomie qui seront publiés dans les tomes VII et VIII. |
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Référence: 061
Comme certaines recherches sur les propriétés des solutions des équations différentielles analytiques nécessitent la connaissance de quelques points de la théorie des fonctions algébriques, j'ai été amené à consacrer deux chapitres à cette théorie et à celle des intégrales abéliennes. Cela m'a permis de donner la démonstration de quelques théorèmes relatifs aux courbes algébriques planes, qui ne sont plus enseignés dans les cours de mathématiques spéciales, et de mettre ainsi en évidence, une fois de plus, l'unité des mathématiques. |
71,00 €
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Référence: 349
A reparaître Dans la théorie des fonctions de variables réelles, qui forme les onze premiers chapitres de ce livre, j'ai considéré plus particulièrement les fonctions qui sont en général continues ; ce sont celles que l'on rencontre le plus souvent dans les applications. Aussi ai-je donné la place principale à l'intégrale au sens de Riemann, et n'ai-je introduit l'intégrale de Stieltjes que dans les cas les plus simples. Mais j'ai exposé brièvement, à titre de complément, les premiers éléments de la théorie de Lebesgue : théorie de la mesure des ensembles linéaires et théorie des fonctions mesurables d'une variable (Chap. V). C'est également comme complément que je donne des indications sur les fractions continues arithmétiques (Chap. I, § III), la démonstration de la transcendance de e et de π (n° 50), une théorie indépendante des fonctions analytiques d'une variable réelle (Chap. VI, II), des considérations sur certaines intégrales curvilignes planes (n° 58) et sur les notions d'aire et de volume (n° 158). |
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