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Optique

 

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L'optique physiologique diffère de l'optique physique, en ce qu'elle ne traite des propriétés et des lois de la lumière qu'en tant qu'elles ont un rapport aux perceptions visuelles, tandis que l'optique physique examine ces propriétés et ces lois telles qu'elles subsistent indépendamment de l'œil humain. Si cette dernière tient compte de l'œil, c'est uniquement à titre d'instrument d'expérimentation et de réactif plus commode que tous les autres pour reconnaître la présence et l'étendue de la lumière et pour distinguer les différentes sortes de lumière.

Hermann von HELMHOLTZ, Optique physiologique, vol. I et II, 1867

 

 



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On peut se demander à bon droit s'il n'est pas téméraire d'essayer dès maintenant, comme l'exige le plan général de cet ouvrage et de l'Encyclopédie dont il fait partie, d'exposer d'une manière didactique une science aussi jeune et qui est, pour ainsi dire, encore à l'état de fermentation. Cependant la nature particulière du sujet ne permet guère de s'attendre à voir les questions encore pendantes recevoir prochainement des solutions définitives. D'une part en effet, cette étude est intimement liée à celle des problèmes les plus difficiles de la psychologie ; d'autre part, le nombre des observateurs capables de la faire avancer est nécessairement très restreint, car il est besoin d'acquérir une longue expérience dans l'observation des phénomènes subjectifs et une grande habitude de diriger à volonté les mouvements des yeux, avant d'être simplement en état de voir ce que d'autres ont déjà vu ; et si l'on ne prend pas les précautions convenables dans ces exercices, on peut être obligé de les suspendre sous peine de compromettre l'usage de ses yeux. Ajoutons enfin que dans ce domaine, où les actions psychiques viennent jouer un rôle, les différences individuelles paraissent exercer une influence bien plus considérable que dans les autres questions de physiologie.
Cependant il était nécessaire de faire la tentative de mettre un peu d'ordre et d'unité dans cette matière, de la débarrasser des contradictions qu'on y rencontrait à chaque instant. Si j'ai entrepris cette tâche, c'est dans la conviction que l'ordre et l'unité, fussent-ils même fondés sur un principe incertain, sont encore préférables aux contradictions et au défaut d'ensemble. J'ai pris pour fil conducteur le principe de la théorie empiristique, tel que je l'ai exposé aux paragraphes 26 et 33, et à mesure que je continuais mon travail, je me suis convaincu de plus en plus que ce principe est le seul qui permette de se guider sans encombre dans le labyrinthe des faits actuellement connus. J'ai déjà été devancé dans cette voie par d'autres observateurs dont les travaux ne me paraissent pas avoir obtenu toute l'approbation qu'ils méritent, sans doute à cause de la faveur que rencontrent plus facilement aujourd'hui les explications mécaniques, par suite d'une certaine tendance matérielle de notre époque. La cause de cet insuccès provient peut-être aussi de ce que mes prédécesseurs n'ont travaillé chacun que des chapitres isolés de l'étude des perceptions visuelles, tandis qu'un aspect d'ensemble peut seul entraîner la conviction en faveur de la théorie qui comprend les différents faits. Aussi me suis-je efforcé de développer complètement cette vue d'ensemble.
Hermann von HELMHOLTZ, Préface

149,00 *
Référence: 130

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The publication of these lectures, which I delivered in Columbia University in the spring of 1906, has been unduly delayed, chiefly on account of my wish to give some further development to the subject so as to present it in a connected and fairly complete form; for this reason I have not refrained from making numerous additions. Nevertheless there are several highly interesting questions, more or less belonging to the theory of electrons, which I could but slightly touch upon. I could no more than allude in a note to Voigt's Treatise on magneto-optical phenomena, and neither Planck's views on radiation, nor Einstein's principle of relativity have received an adequate treatment.
In one other respect this book will, I fear, be found very deficient. No space could be spared for a discussion of the different ways in which the fundamental principles may be established, so that, for instance, there was no opportunity to mention the important share that has been taken in the development of the theory by Larmor and Wiechert.
Hendrik-Antoon LORENTZ, Preface

31,00 *
Référence: 118

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ARTICLES :

Vol. I - Thermodynamique
V-1 : LA MESURE
C. Runge - Ch. Ed. Guillaume

Vol. II - Physique moléculaire
V-6 : HISTOIRE DES CONCEPTIONS FONDAMENTALES DE L'ATOMISTIQUE EN CHIMIE
F. W. Hinrichsen - M. Joly - J. Roux

V-7 : STÉRÉOCHIMIE
L. Mamlock - J. Roux

V-7a : CONSIDÉRATIONS SUR LES POIDS ATOMIQUES
E. Study - J. Roux

V-8 : CRISTALLOGRAPHIE *
Th. Liebisch - F. Wallerant

Vol. III - Principes physiques de l'Électricité
V-14 : ACTIONS A DISTANCE
R. Reiff - A. Sommerfeld - E. Rothé

Vol. IV - Principes physiques de l'Optique
V-17 : ANCIENNES THÉORIES DE L'OPTIQUE
A. Wangerin - C. Raveau

* La fin de l'article n'a pas été publiée en raison de la guerre

37,00 *
Référence: 165

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Nous commencerons par la théorie des petits mouvements dans un milieu élastique ; nous établirons les lois générales du mouvement vibratoire et de la propagation des ondes planes ; nous aborderons successivement l'étude de la diffraction, des diverses théories de la dispersion, de celles de la double réfraction, ainsi que de la réflexion et de la réfraction à la surface des corps transparents et isotropes, puis des corps cristallisés et enfin des surfaces métalliques ; nous terminerons par l'étude de l'aberration et de la propagation de la lumière dans un milieu en mouvement.
Henri POINCARÉ, tome I

En revenant, après quatre ans, à l'étude de l'Optique, j'ai eu à traiter un grand nombre de matières nouvelles que le défaut de temps m'avait autrefois contraint à laisser de côté. Je ne citerai que la théorie de Helmholtz, sur la dispersion dont je n'avais pu dire qu'un mot en passant.
D'autre part, dans cet intervalle, la science a progressé, et bien des points de vue se sont modifiés. C'est ainsi, par exemple, que la théorie électromagnétique de Maxwell a conquis une place qu'on lui contestait encore il y a quelques années. Il est difficile aujourd'hui de parler d'Optique en la passant sous silence.
J'ai donc été conduit à traduire dans ce nouveau langage ce qu'avaient dit en d'autres termes les fondateurs de la théorie ondulatoire. Je ne me suis pas proposé de comparer ces deux doctrines afin de choisir entre elles. En ce qui concerne les phénomènes optiques, ce que la première explique, la seconde en rend également bien compte ; il ne peut d'ailleurs en être autrement. C'est dans le domaine des électricités qu'est le seul champ de bataille possible entre les champions des deux théories.
Henri POINCARÉ, tome II

64,00 *
Référence: 028

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SOMMAIRE
1 - Les théories de Maxwell et la théorie électromagnétique de la lumière.
2 - Théories électrodynamiques d'Ampère, Weber, Helmholtz.
3 - Nouvelles théories électrodynamiques. Théories de Hertz et de Lorentz.
4 - A propos de la théorie de Larmor.

86,00 *
Référence: 133

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Directeur de l'Institut national d'Optique de Florence, Vasco Ronchi a réservé une importante partie de ses recherches à l'histoire de l'optique. Le présent ouvrage est consacré à l'histoire du problème central de cette science : la recherche de la nature et des propriétés de la lumière, où les trois aspects, physique, physiologique et psychologique, du problème de la vision interfèrent sans cesse. L'ouvrage de V. Ronchi contient beaucoup plus que l'exposé des théories successives, car il fait revivre toutes les péripéties de ce drame de la pensée humaine que constitue l'histoire de la lumière.
Les 7 chapitres de l'ouvrage sont consacrés à : « L'optique dans le monde gréco-romain », « L'optique au Moyen âge », « L'écroulement de l'optique antique  », « De Descartes à Grimaldi », « Newton et Huygens », « Du XVIIe siècle au XVIIIe siècle », « Le triomphe de l'optique ondulatoire », « Qu'est-ce donc que la lumière ? ».
De nombreuses reproductions de figures et de documents originaux, une table chronologique des principaux savants qui participèrent aux progrès des théories optiques du XVe au XIXe siècle, et un index alphabétique, ajoutent encore à l'intérêt de cet ouvrage, excellente étude d'ensemble de l'évolution des théories de la lumière. Notons enfin que le dernier chapitre de l'ouvrage signale les questions demeurées encore sans réponse et les efforts qui restent à accomplir dans cette partie si importante de la physique. 
René TATON, Revue d'Histoire des Sciences et de leurs applications, 1953, vol. 6, N° 6-1 

 

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