Il est difficile de séparer complètement les domaines de l'algèbre et de l'analyse. En effet dans celle-ci la notion de limite est reine. On peut toutefois remarquer que l'analyse est consacrée aux ensembles possédant une structure très voisine de celle de R, par exemple comme les espaces vectoriels normés. Historiquement, l'analyse commença d'abord à explorer l'ensemble des nombres réels, puis des nombres complexes. Les théorèmes d'analyse sont la généralisation des résultats obtenus dans l'étude des dérivées et des intégrales, qui constituent le calcul différentiel et intégral, encore aujourd'hui l'un des monuments des mathématiques et de la science de l'ingénieur, d'une importance incomparable dans la « mathématisation » du monde actuel. Pendant tout le XIXe siècle, on a pu croire que les mathématiques tout entières deviendraient une extension de cette théorie des fonctions. Les structures de l'analyse sont à la fois algébriques et topologiques.
Si l'algèbre semble avoir remplacé l'analyse dans ce rôle primordial, il est juste de dire que l'étude des limites (ou encore des infiniments petits) reste, non seulement l'outil irremplaçable de la mathématique appliquée sous toutes ses formes, mais aussi un champ de recherches largement ouvert. Simplement doit-on faire remarquer que l'analyste moderne se place d'emblée dans des espaces beaucoup plus riches que l'espace traditionnel des réels, mais s'il obtient ainsi des résultats d'une portée théorique beaucoup plus étendue, l'esprit même de sa démarche est identique à celui d'un Legendre ou d'un Poincaré.
André WARUSFEL, Dictionnaire raisonné des Mathématiques, 1966, Éditions du Seuil
Référence: 306
C'est à Hamilton qu'était réservée la découverte de l'emploi de √-1 comme d'une réalité géométrique, apte à représenter une direction quelconque dans l'espace, mais non liée à une seule d'entre elles ; et sur cette application il fonda la méthode très élégante et en même temps très puissante connue maintenant sous le nom de Calcul des Quaternions. |
120,00 €
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Référence: 255
L'unité étroite de la science et de la vie, de la théorie et de la pratique a été le trait caractéristique de l'œuvre de nombreux savants russes. P. L. Tchebychef, fondateur de la grande école de mathématiques de Pétersbourg, écrivait : |
215,00 €
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Référence: 061
Comme certaines recherches sur les propriétés des solutions des équations différentielles analytiques nécessitent la connaissance de quelques points de la théorie des fonctions algébriques, j'ai été amené à consacrer deux chapitres à cette théorie et à celle des intégrales abéliennes. Cela m'a permis de donner la démonstration de quelques théorèmes relatifs aux courbes algébriques planes, qui ne sont plus enseignés dans les cours de mathématiques spéciales, et de mettre ainsi en évidence, une fois de plus, l'unité des mathématiques. |
71,00 €
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Référence: 320
Mes premières études sur les fonctions qui dépendent d'autres fonctions et les fonctions de lignes, ou d'un nombre infini et continu de variables, remontent à l'année 1883. Je suis parti du calcul des variations. Mais je n'ai publié des travaux d'une manière systématique sur ce sujet qu'à partir de 1887. Cependant, en 1884, j'ai communiqué une Note à l'Académie des Lincei où j'ai relié au calcul des variations les équations intégrales à noyau symétrique. |
38,00 €
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Référence: 322
Les nouvelles équations fonctionnelles que M. Vito Volterra a, le premier, considérées et qu'il a dénommées équations intégro-différentielles aux dérivées partielles (1), sont susceptibles de jouer un rôle de la plus haute importance, ainsi que l'a fait voir l'illustre géomètre, en Mécanique et en Physique Mathématique. (1) Vito VOLTERRA : Leçons sur les fonctions de lignes, 1913
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50,00 €
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Référence: 066
Au cours de l'hiver 1928-1929, M. Émile Borel et la Direction du nouvel Institut Henri Poincaré me firent le grand honneur de me demander quelques conférences. Je choisis comme sujet la théorie mathématique des fluctuations biologiques. Le présent ouvrage a le titre même de ces conférences : Théorie mathématique de la lutte pour la Vie. |
35,00 €
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Référence: 323
Les théories développées dans cet Ouvrage avaient déjà été abordées dans deux volumes précédemment parus de cette collection : mes Leçons sur les équations intégrales et les équations intégro-différentielles, et mes Leçons sur les fonctions de lignes. |
42,00 €
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Référence: 345
Les éléments des Mathématiques présentent deux divisions bien tranchées : d'une part, l'Arithmétique et l'Algèbre ; de l'autre, la Géométrie. Rien de plus différent, à leur début, que les considérations et les méthodes propres à ces deux parties d'une même science, et, bien qu'associées dans la Géométrie analytique, elles restent essentiellement distinctes si loin qu'on les poursuive, et paraissent se rapporter à des aptitudes et à des tendances intellectuelles spéciales. Ce double point de vue de l'Algèbre et de la Géométrie se retrouve dans le Calcul différentiel et le Calcul intégral ; on peut dire en effet de ces nouvelles branches de Mathématiques qu'elles sont comme une Algèbre plus vaste et plus féconde, appliquées à des questions de Géométrie inaccessibles au Calcul élémentaire, telles que la quadrature des courbes, la détermination des volumes limités par des surfaces quelconques, la rectification des courbes planes ou gauches, etc. |
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Référence: 349
A reparaître Dans la théorie des fonctions de variables réelles, qui forme les onze premiers chapitres de ce livre, j'ai considéré plus particulièrement les fonctions qui sont en général continues ; ce sont celles que l'on rencontre le plus souvent dans les applications. Aussi ai-je donné la place principale à l'intégrale au sens de Riemann, et n'ai-je introduit l'intégrale de Stieltjes que dans les cas les plus simples. Mais j'ai exposé brièvement, à titre de complément, les premiers éléments de la théorie de Lebesgue : théorie de la mesure des ensembles linéaires et théorie des fonctions mesurables d'une variable (Chap. V). C'est également comme complément que je donne des indications sur les fractions continues arithmétiques (Chap. I, § III), la démonstration de la transcendance de e et de π (n° 50), une théorie indépendante des fonctions analytiques d'une variable réelle (Chap. VI, II), des considérations sur certaines intégrales curvilignes planes (n° 58) et sur les notions d'aire et de volume (n° 158). |
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