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PAPELIER, Georges

 

Né le 2 août 1860 à Nancy
Décédé le 28 novembre 1943 à Orléans

Mathématicien français

1880 : École Normale Supérieure
1883 : reçu premier à l'agrégation de mathématiques
1883-1926 : Professeur de mathématiques spéciales au Lycée d'Orléans
1889 : Fonde  avec Maluski et H. Vuibert, la Revue de mathématiques spéciales

Orléans lui a dédié une rue

Ouvrages :
- Leçons sur les coordonnées tangentielles, 1893
- Précis d'Algèbre et Analyse
- Précis de Géométrie analytique
- Précis de Mécanique
- Précis de Géométrie descriptive
- Formulaire de Mathématiques spéciales
- Éléments de trigonométrie sphérique
-  Exercices de géométrie moderne (9 fascicules)
- (en collaboration avec P. Aubert) collection d'Exercices parallèle à celle des Précis







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Référence: 085

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Cet ouvrage a pour but de montrer par de nombreux exemples tout le parti que l'on peut tirer des théories géométriques modernes et comment elles permettent de résoudre avec simplicité beaucoup de problèmes dont la solution par la géométrie classique serait des plus compliquées.

« En voici les neuf parties :
Géométrie dirigée - Transversales - Division et faisceau harmoniques - Pôles, polaires, plans polaires, dans le cercle et la sphère - Rapport anharmonique - Inversion - Homographie - Involution - Géométrie projective. Application aux coniques.
Des "Exercices" ? Plutôt au début de chaque étude, la mise en place des résultats essentiels. Puis souvent, de courts mais vrais problèmes, souvent classiques à cette époque ou devenus tels après cette publication.
Un ouvrage, donc, très complet, avec de claires explications et de bonnes progressions, largement utilisées d'ailleurs me semble-t-il, par des auteurs de manuels ultérieurs. »
[...]
« Bref un ouvrage chaudement recommandé pour bibliothèques et pour une culture personnelle. »
Henri BAREIL, Bulletin de l'APMEP, n° 413, 1997

90,00 *
Référence: 305

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Il n'y a guère lieu de chercher à perfectionner les études de trigonométrie rectiligne en restant toujours dans le domaine rectiligne ; la perfection et les ouvertures sur beaucoup d'extensions sont dans le domaine sphérique.
Le présent ouvrage est disposé comme un traité de trigonométrie rectiligne ; la formule fondamentale est
cos a = cos b cos c + sin b sin c cos A
Toutefois le néophyte attentif sera frappé tout de suite d'une nouveauté essentielle constituée par la nécessité de pouvoir disposer, dès le début, de la notion d'aire ou de celle de l'excès sphérique. Les formules de Delambre et les analogies de Néper viennent rapidement montrer la richesse du sujet.
Viennent alors les résolutions proprement dites, en commençant par les triangles rectangles, puis les théories des cercles inscrit, exinscrits et circonscrit. Les médianes, les bissectrices, les hauteurs, les théorèmes de Ménélaüs et de Céva sont prétextes à d'élégants développements ayant d'ailleurs toujours quelque chose de plus intéressant sur la sphère que sur le plan. Cette dernière impression non seulement s'accentue mais domine dans un chapitre spécialement consacré à l'excès sphérique. Là se trouve la très jolie formule de L'Huillier (avec trois démonstrations), une expression de cos E par une sorte d'analogie des cosinus, les théorèmes de Gudermann et de Lexell, où interviennent des triangles à aire constante.
La puissance sphérique, l'axe radical, le quadrilatère sphérique, le volume du tétraèdre, la sphère circonscrite à celui-ci, quelques aperçus sur les polyèdres réguliers, des cas spéciaux de résolution triangulaire conduisent à une fin enrichie de nombreux exercices constituant tous de jolis compléments.
Tout en restant élémentaire, M. Papelier vient de faire beaucoup pour la sphérique.
Adolphe BUHL, L'Enseignement Mathématique, 29 (1930)

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