Né le 30 août 1819
à Paris
Décédé le 2 mars 1885 à Versailles
Mathématicien français
Extrait de l’article SERRET
(Joseph-Alfred), par René Taton, Dictionnaire
des biographies, PUF, 1958
Sorti de l'École
Polytechnique comme ingénieur des Tabacs, il s'orienta bientôt vers la
recherche mathématique.
Il enseigna l'astronomie et le calcul infinitésimal à la Sorbonne, puis la
mécanique rationnelle au Collège de France.
En plus de traités de calcul infinitésimal et d'algèbre supérieure qui
connurent un vif succès, Serret publia plusieurs importants mémoires consacrés
aux branches les plus diverses des mathématiques, spécialement à la théorie des
fonctions, à la théorie des groupes et aux équations différentielles.
Élu à l'Académie des Sciences en 1860, Serret mourut à Versailles le 2 mars
1885.
Ouvrages :
- Cours d'algèbre supérieure, t. I,4e éd, 1877 et t; II, 4e éd., 1879
- Traité de trigonométrie rectiligne et sphérique, 6e éd., 1880
- Cours de calcul différentiel et intégral,
t. I, 2e éd. 1879 et t. II, 2e éd., 1880
Référence: 031
Cette quatrième édition de mon Algèbre supérieure est divisée en cinq Sections, composées chacune de plusieurs Chapitres. |
120,00 €
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Référence: 092
Le premier Chapitre de cette sixième édition renferme les premiers éléments de la théorie des fonctions circulaires ; le deuxième est relatif à la construction et à l'usage des Tables trigonométriques ; les deux Chapitres suivants contiennent la Trigonométrie proprement dite, c'est à dire l'ensemble des principes sur lesquels repose la résolution des triangles rectilignes ou sphériques. Ces quatre Chapitres constituent la partie élémentaire de notre Ouvrage. Dans le Chapitre cinquième, nous donnons un complément assez étendu de la théorie des fonctions circulaires, si utile dans les parties élevées des Mathématiques. Enfin le sixième Chapitre, qui termine l'Ouvrage, est surtout consacré au développement des solutions trigonométriques fondées sur l'emploi des séries ; ces solutions se rapportent à différents cas qui se présentent fréquemment dans l'Astronomie et dans le Géodésie, et pour lesquels les méthodes générales deviennent insuffisantes.
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35,00 €
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Référence: 237
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Référence: 242
La solution de tout problème déterminé se réduit, en dernière analyse, à la résolution d'une ou de plusieurs équations, dont les coefficients sont donnés en nombres, et qu'on peut appeler équations numériques. Il est donc important d'avoir des méthodes pour résoudre complètement ces équations, de quelque degré qu'elles soient. Celle que l'on trouve dans le Recueil des Mémoires de l'Académie de Berlin pour l'année 1767, est la seule qui offre des moyens directs et sûrs de découvrir toutes les racines tant réelles qu'imaginaires d'une équation numérique donnée, et d'approcher le plus rapidement et aussi près que l'on veut de chacune de ces racines. On a réuni dans le présent Traité le Mémoire qui contient cette méthode et les Additions qui ont paru dans le volume des Mémoires de la même Académie, pour l'année 1768. Et pour rendre ce Traité plus intéressant, on y a joint plusieurs Notes, dont les deux dernières paraissent pour la première fois dans cette nouvelle édition. Ces Notes contiennent des recherches sur les principaux points de la théorie des équations algébriques. |
72,00 €
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Référence: 243
Aucune des méthodes pratiquées ou proposées jusqu'à ce jour, pour suppléer à la méthode d'exhaustion des anciens, et pour la réduire en algorithme régulier, n'a paru à Lagrange réunir au degré désirable, l'exactitude et la simplicité requises dans les sciences mathématiques. Il a pensé néanmoins qu'il n'était pas impossible d'atteindre ce but important, et ses recherches à cet égard nous ont valu le grand ouvrage qu'il a publié sous le titre de Théorie des fonctions analytiques, contenant les principes du calcul différentiel, dégagés de toute considération d'infiniment petits, d'évanouissants, de limites et de fluxions, et réduits à l'analyse algébrique des quantités finies. Lagrange a de plus donné, sur le même sujet, un autre ouvrage considérable, intitulé, Leçons sur le calcul des fonctions, lequel est un commentaire et un supplément pour le premier. |
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Les Leçons suivantes, destinées à servir de commentaire et de supplément à la première Partie de la Théorie des fonctions analytiques, offrent un cours d'Analyse sur cette partie du calcul qu'on nomme communément infinitésimale ou transcendante, et qui n'est proprement que le Calcul des fonctions. |
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La lecture de Lagrange était universelle ; il avait, outre les œuvres de ses contemporains, étudié avec une remarquable objectivité les travaux de tous les précurseurs anciens et modernes connus de son temps, comme en font foi les notices historiques dont il enrichit son traité. De cette lecture, Lagrange élimine les balbutiements et les contradictions qui abondent chez les précurseurs. Adoptant les concepts et les postulats des grands créateurs du siècle précédent (Galilée, Huyghens, Newton) et dépassant Euler et d'Alembert, Lagrange se préoccupe avant tout d'organiser la Mécanique, d'en fondre les principes, d'en perfectionner la langue mathématique, d'en dégager une méthode analytique générale de résolution des problèmes. Sa clarté d'esprit, son génie mathématique le servent à tel point qu'il parvient à une codification quasi parfaite de la Mécanique dans le champ classique. D'une façon précise, Lagrange énonce ainsi dans un Avertissement les buts qu'il se propose :
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