Né le 22 juillet
1795 à Tours
Décédé le 1er juin 1870 à Paris
Mathématicien et physicien français
Extrait de l’article LAMÉ
(Gabriel), par René Taton, Dictionnaire
des biographies, PUF, 1958
« Éminent mathématicien et physicien français né à Tours le 22
juillet 1795.
Après avoir débuté comme clerc de notaire, il prépara le concours d’entrée à
l’École Polytechnique où il fut admis en 1814. À sa sortie de l’École des
Mines, en 1820, il fut, avec son camarade Clapeyron, envoyé en mission
technique en Russie où il séjourna jusqu’en 1831.
À son retour en France, il participa à la construction du chemin de fer de
Paris à Saint-Germain puis, en 1833, devint professeur de physique à l’École
Polytechnique. Nommé en 1844 examinateur des élèves de cette école, il enseigna
la physique mathématique à la Sorbonne à partir de 1850.
Membre de l’Académie des Sciences depuis 1843, il mourut à Paris le 1er juin
1870.
Ses travaux, profonds et puissamment originaux , vont de la théorie des nombres
à la géométrie infinitésimale, en passant par la physique mathématique où ses
contributions personnelles sont particulièrement importantes. »
Référence: 261
Telles sont les lois qui régissent les forces élastiques, en un même point, d'un milieu solide. Elles sont d'une très grande généralité, car les équations qui les renferment toutes ne supposent ni homogénéité ni approximation d'aucune espèce. Elles sont à l'abri de tout doute sur la nature des actions moléculaires. Leur démonstration est facile, tellement que nous avons pu craindre le reproche de développer ici une analyse par trop élémentaire. Leur énoncé a la forme géométrique, la plus goûtée des ingénieurs. Enfin, elles sont d'une utilité incontestable, et les praticiens trouveraient à chaque instant l'occasion de les utiliser, s'ils les connaissaient. N'y a-t-il pas lieu de s'étonner qu'une théorie si simple, si naturelle et si féconde en applications, n'entre régulièrement dans aucun cours classique ? |
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Référence: 286
Il faudrait principalement s'attacher à donner quelques méthodes générales pour la solution d'un problème, suivant la manière de l'aborder, de le conduire au résultat, et de traduire cette dernière partie dans le langage de l'énoncé. C'est sans doute ce qu'il y aurait de plus difficile ; la multiplicité des moyens dont la Géométrie, dont l'Algèbre même peuvent se servir pour arriver au but proposé, la variété des questions, tout contribuerait à éloigner les méthodes générales ; mais on pourrait, il me semble, classer les problèmes suivant les ressemblances plus ou moins grandes de leurs moyens de solution, et l'on parviendrait peut-être, sinon à une méthode unique, du moins à un composé fini de moyens différents, que l'on pourrait regarder comme généraux vu leurs nombreuses applications |
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