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LANGEVIN, Paul

LANGEVIN, Paul

 

Né le 23 janvier 1872 à Paris
Décédé le 19 décembre 1946 à Paris

Physicien français
Principal promoteur de la théorie de la relativité en France, et ami d'Einstein

 

 Extrait de l’article LANGEVIN (Paul), par René Taton, Dictionnaire des biographies, PUF, 1958

« Physicien français né à Paris le 23 janvier 1872.
Admis premier à l'École de Physique et Chimie en 1888, il s'y fit remarquer par ses aptitudes exceptionnelles.
Sorti premier de cette école en 1891, il passa ensuite par l'École Normale Supérieure et par le laboratoire Cavendish de Cambridge où il fit ses premiers travaux sur les rayons X et sur l'ionisation des gaz.
Docteur ès sciences en 1902, préparateur à la Sorbonne, il poursuivit de brillantes recherches sur diverses questions de physique atomique.
En 1909, il fut nommé professeur de physique générale et expérimentale au Collège de France où il enseignait comme suppléant depuis 1902.
Professeur également à l'École de Physique et Chimie, il devint bientôt directeur des études, puis directeur de cette école à laquelle il sut donner un large développement.
Mais ses obligations professionnelles ne le détournaient pas de la recherche et il apporta de très importantes contributions, aussi bien à la théorie cinétique des gaz, à la théorie des quanta, au magnétisme, qu'à la théorie et aux applications des ultrasons.
Pendant de longues années, il fut avec Jean Perrin l'un des maîtres de l'école physique française et il sut influencer utilement l'évolution de la pensée scientifique moderne.
Langevin qui avait rendu de grands services à la Défense nationale au cours de la guerre 1914-1918, fut emprisonné puis placé en résidence surveillée par les occupants, de 1940 à 1945.
A la Libération, il retrouva ses fonctions officielles et prit une part très active à la vie politique.
Langevin, qui fut l'un des physiciens les plus profonds et les plus lucides de la première moitié du XXe siècle, mourut à Paris la 19 décembre 1946.





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Référence: 116

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ARTICLES :

IV-16 : NOTIONS GÉOMÉTRIQUES FONDAMENTALES
M. Abraham - P. Langevin

IV-17 : HYDRODYNAMIQUE (Partie élémentaire)
A. E .H. Love - P. Appell - H. Beghin

IV-18 : DÉVELOPPEMENTS CONCERNANT L'HYDRODYNAMIQUE
A. E. H. Love - P. Appell - H. Beghin - H. Villat

31,00 *
Référence: 118

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ARTICLES :

Vol. I - Thermodynamique
V-1 : LA MESURE
C. Runge - Ch. Ed. Guillaume

Vol. II - Physique moléculaire
V-6 : HISTOIRE DES CONCEPTIONS FONDAMENTALES DE L'ATOMISTIQUE EN CHIMIE
F. W. Hinrichsen - M. Joly - J. Roux

V-7 : STÉRÉOCHIMIE
L. Mamlock - J. Roux

V-7a : CONSIDÉRATIONS SUR LES POIDS ATOMIQUES
E. Study - J. Roux

V-8 : CRISTALLOGRAPHIE *
Th. Liebisch - F. Wallerant

Vol. III - Principes physiques de l'Électricité
V-14 : ACTIONS A DISTANCE
R. Reiff - A. Sommerfeld - E. Rothé

Vol. IV - Principes physiques de l'Optique
V-17 : ANCIENNES THÉORIES DE L'OPTIQUE
A. Wangerin - C. Raveau

* La fin de l'article n'a pas été publiée en raison de la guerre

37,00 *
Référence: 341

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Par sa théorie de la relativité, Albert Einstein a révolutionné la pensée scientifique en physique.
Les points fondamentaux de son œuvre sont les suivants :
Il a réussi à séparer incomparablement mieux qu'on ne l'avait fait jusqu'alors la part de l'observateur et celle de la nature dans les phénomènes observables. La perception d'un objet par un observateur dépend de sa propre situation et des conditions dans lesquelles il observe ; ainsi, pour prendre un exemple simple, un accroissement de distance lui fera paraître l'objet plus petit et moins net. Nous corrigeons presque inconsciemment nos perceptions en interprétant ce que nous percevons. Mais nous en sommes arrivés maintenant à un point où nous pouvons constater que les corrections faites par l'observateur pour tenir compte de son mouvement ont toujours été par trop grossières. La question ne s'était guère posée, parce qu'en pratique tous les observateurs avaient sensiblement le même mouvement, celui de la Terre. L'espace et le temps physique ont été trouvés étroitement liés à ce mouvement de l'observateur ; ils n'ont pu conserver une individualité dans l'Univers extérieur à nous que mêlés l'un à l'autre d'une manière assez intime pour rendre leur combinaison parfaitement homogène. Quand nous avons fait refluer cet espace et ce temps jusqu'à leur propre source – l'observateur –, l'Univers qui reste nous apparaît sous un jour étrange auquel nous ne sommes pas accoutumé ; en réalité, il se trouve simplifié et les phénomènes fondamentaux présentent une unité qui, habituellement, nous est cachée. Les résultats déduits de ce nouveau point de vue et soumis au contrôle de l'expérience ont tous reçu, à une exception douteuse près, une confirmation éclatante.
Arthur Stanley EDDINGTON, Préface

69,00 *
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